Faut-il encore démolir à Bruxelles ?

Objectiver l’impact écologique des opérations de démolition-reconstruction sur la ville

Journée d’étude en visioconférence et visite guidée organisées par l’ARAU, le BRAL et IEB le vendredi 8 octobre

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Programme de la matinée

9h30 – 13h

Interventions

Accueil et introduction
9h30 – 10h

 

Visionnage du film de RetroFirst : The Greenest Building is the One that Already Exists
10h – 10h10

 

Vers des projets urbains climato-compatibles
10h10 – 11h

Jérémy Pontif, co-administrateur The Shifters Belgium

 


Présentation de l’outil de calcul des bilans carbones créé par AQL, Ecores et IEB
11h00 – 11h40

Isabelle Marchal, AQL

Table ronde

11h40 – 13h

 

Sarah Lagrillière, directrice générale adjointe d’urban.brussels

 

Anne Paduart, Project Manager en Economie Circulaire, Bruxelles Environnement

 

Kristiaan Borret, maître architecte de la Région de Bruxelles-Capitale

 

Ans Persoons, échevine de l’urbanisme de la Ville de Bruxelles

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Visite guidée

14h30 – 17h

A travers cette visite entre la rue du Marais et la gare du Midi, en passant par la place De Brouckère, découvrez plusieurs projets de démolition-reconstruction à différents stades de développement. Comment le choix de démolir est-il justifié par les promoteurs et les autorités qui délivrent (ou non) les permis ? Avec quels impacts sur la ville et ses habitants ? Quels sont les programmes des projets ?

Rendez-vous le vendredi 8 octobre à 14h30 à l’angle des rues du Marais et des Sables pour un parcours de 2h30 qui présentera ces différents projets pour mieux les mettre en débat.

Objectiver l’impact écologique des opérations de démolition-reconstruction sur la ville

Les opérations de démolition-reconstruction ont des impacts importants sur l’environnement : grands volumes de déchets générés lors de la phase de démolition, utilisation de matières premières non renouvelables et émissions conséquentes de gaz à effet de serre pour la production, l’acheminement et la mise en œuvre des matériaux neufs. Depuis plusieurs années, les associations comme l’ARAU, le BRAL et IEB intègrent la question du bilan environnemental dans leurs analyses des projets immobiliers et des différents plans d’urbanisme. Le recours (trop) systématique aux opérations de démolition-reconstruction est également de plus en plus critiqué par les « professionnels de la ville » (architectes, urbanistes, fonctionnaires d’administrations régionales, maître architecte…) et, plus récemment, par les représentants politiques.

Malgré la généralisation de ce discours, force est de constater que, dans les faits, de nombreux permis de démolition-reconstruction continuent à être délivrés sans avoir fait l’objet de bilans environnementaux indépendants ni d’une analyse, sur base de critères objectifs, de la part des administrations régionales ou communales. Les Plans d’Aménagement Directeurs (PAD) actuellement en débat ou en passe d’être adoptés font eux aussi l’impasse sur ces bilans et ces analyses alors qu’ils se fondent, pour bon nombre d’entre eux, sur des projets d’opérations de démolition-reconstruction à très grande échelle.

À travers cette journée d’étude, l’ARAU, le BRAL et IEB entendent, avant tout, sensibiliser le public, à cet enjeu encore trop méconnu et tenter de répondre aux questions qu’il suscite : quels sont les impacts environnementaux des opérations de démolition-reconstruction à l’échelle globale et à celle de notre territoire régional ? Comment établir les critères sur base desquels se prennent les décisions administratives et/ou politiques en faveur de la démolition ou de la rénovation ?

Comment élaborer des outils permettant la réalisation de bilans environnementaux indépendants et objectifs ? Comment faire des études et chiffres un réel outil de comparaison et de décision et comment permettre aux habitants de s’emparer de ces questions qui, tout en étant très « techniques », ont un réel impact sur l’environnement et l’évolution du cadre de vie ?