Nouvelle vie des bureaux

Les projets de reconversion de grands immeubles tertiaires se succèdent et posent de nombreuses questions sur la manière d’aborder ce bâti hérité des années 1960-80

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De l’immeuble Belgacom à la CGER

Les projets de reconversion de grands immeubles tertiaires se succèdent et posent de nombreuses questions sur la manière d’aborder ce bâti hérité des années 1960-80, entre restauration, rénovations lourdes ou choix de démolition-reconstruction. Dans le Pentagone, la densité de bureaux est en baisse, suivant une tendance qui s’observe depuis plusieurs années et contribuant à un rééquilibrage des fonctions en faveur du logement. Si la population y augmente plus vite que la moyenne régionale, l’est du centre-ville reste néanmoins beaucoup moins peuplé et très marqué par la présence des bureaux : en 2015, l’observatoire des bureaux recensait 178.000 m² de bureaux convertis depuis 1997 (dont 2 tiers en logements) pour un stock de près de 2 millions de m². De nouveaux projets de reconversion ont vu le jour depuis lors, ou devraient être réalisés dans les années qui viennent, contribuant à renforcer l’urbanité de ces quartiers par la mixité fonctionnelle, même si la fonction tertiaire y reste (et devrait y rester) « surreprésentée ». Le type, le standing et la destination de ces nouveaux logements posent néanmoins question par le (sur)nombre de logements étudiants, l’accessibilité pour la population plus pauvre ou encore l’occupation par des hébergements touristiques.

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Les opérations de reconversion d’immeubles de bureaux en ensembles mixtes se multiplient dans le Pentagone. Cette tendance pourrait encore s’accélérer si le télétravail se pérennise. L’ARAU, favorable à cette évolution, attire néanmoins l’attention de la Région sur les dérives de ces projets sur le plan social, environnemental, patrimonial ou encore de la mobilité.

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