Les nuits blanches des bus de nuit : la faute à qui ?

Les nuits blanches des bus de nuit : la faute à qui ?

Le 22 septembre la STIB a annoncé que le nouveau réseau des bus de nuits bruxellois Noctis n’était pas rentable. Elle a transmis ses dernières statistiques au Ministre bruxellois de la mobilité Pascal Smet : 2000 personnes fréquentent chaque week-end le réseau nocturne alors qu’il en faudrait 6000, selon la STIB, pour que le service soit rentable. Une façon de laisser entendre au Ministre que son idée n’était pas pertinente ? Inter-Environnement Bruxelles (IEB), le Brusselse Raad voor het Leefmilieu (BRAL), l’ARAU, Nomo Autrement Mobile et le Bond voor Trein, Tram en Busgebruikers (BTTB) s’interrogent sur les causes de ce faible engouement pour un service dont la STIB n’a jamais vraiment voulu. Par ailleurs, l’utilité d’un service public de transport de nuit dans une agglomération telle que Bruxelles doit-elle être mesurée à l’aune de sa rentabilité ?