Vers le bois, pour le bois et pour la ville

Vers le bois, pour le bois et pour la ville

25 propositions pour une gestion régionalisée des usages et des accès au bois de La Cambre

[Mise à jour du 1er septembre 2022]

Le bois sous le prisme de la circulation automobile : un détournement contre-nature

En 2020, le bois de La Cambre, sa fermeture au trafic automobile dans le cadre de la pandémie, ainsi que les conséquences de cette décision, ont tenu une place de choix dans la presse, sur les réseaux sociaux, mais aussi dans l’espace public. Si les débats politiques enflammés qui se sont ensuivis ont montré l’attachement des uns et des autres à cet espace, les arguments ont, la plupart du temps, tourné autour de la thématique de la mobilité et des différents modes de circulation qui devraient être ou ne pas être admis dans le parc. Pour l’ARAU, il ne faisait aucun doute que le trafic automobile devait être interdit. La presse et les réseaux sociaux ont maintes fois relayé l’idée d’une « guerre des modes » dont le bois de La Cambre aurait été le théâtre. Toutefois, le dossier du bois de La Cambre a aussi permis de mettre en lumière d’autres enjeux, liés à la gestion de cet espace vert bruxellois, aux usages qu’il accueille, à sa biodiversité, mais aussi à ses relations avec la ville qui l’entoure.

C’est donc pour élargir le débat à ces autres enjeux que l’ARAU formule 21 propositions, destinées à améliorer les usages du bois, la circulation dans et autour de celui-ci, et sa gestion. Celles-ci découlent des ateliers citoyens organisés en novembre et décembre 2020 qui avaient permis de rassembler divers acteurs : chercheurs, représentants de comités de quartier ou encore « professionnels de la ville » qui ont apporté leurs contributions à ces différentes questions. Avant de formuler ces propositions, la présente étude reviendra sur les rétroactes de ce qu’on peut appeler « l’affaire du bois de La Cambre » ainsi que ces ateliers citoyens.