Sauver l'Art nouveau : parcours du combattant

Cette promenade retrace l’histoire mouvementée de l’Art nouveau bruxellois, à travers quelques exemples significatifs comme le destin de l’hôtel Aubecq de Victor Horta, aujourd’hui disparu, l’avenir de l’hôtel Solvay, devenu musée, ou encore à travers des projets actuels de restauration.

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Nous fêtons, cette année (2023), les 130 ans de l’hôtel Tassel, premier chef d’œuvre de Victor Horta et véritable manifeste de l’Art nouveau. L’année 1893 marque ainsi le début d’une période de grâce pour l’architecture et les arts décoratifs. L’Art nouveau, qui devient rapidement un phénomène de mode, habille les façades, décore les intérieurs et donne forme aux objets.

La première guerre mondiale met fin à cette période d’euphorie. L’Art nouveau connaîtra alors une longue descente aux enfers et après des décennies de saccages, la démolition de la Maison du Peuple en 1965 va tout à coup réveiller les consciences. Pendant les heures les plus sombres de la « Bruxellisation », des particuliers vont toutefois se battre pour sauvegarder des bâtiments qui, sans leur intervention, auraient probablement disparus. Des associations, dont l’ARAU vont également se constituer en réaction à la démolition de la ville historique. Le patrimoine Art nouveau est-il sauvé pour autant ? Beaucoup reste à faire en particulier en matière de petit patrimoine et d’aménagements intérieurs.

Cette promenade retrace l’histoire mouvementée de l’Art nouveau bruxellois, à travers quelques exemples significatifs comme le destin de l’hôtel Aubecq de Victor Horta, aujourd’hui disparu, l’avenir de l’hôtel Solvay, devenu musée, ou encore à travers des projets actuels de restauration.