Tant la commune que les instances régionales (environnement, urbanisme et patrimoine) recalent le projet de démolition.
Entre autres éléments, l’avis de la Commission de Concertation pointe le fait que cette démolition n’est justifiée que par l’inadéquation du programme projeté par le promoteur au bâtiment (rappelons qu’il s’agit d’un projet « table rase » : malgré un intitulé trompeur, le projet ne conserve rien ou presque du bâtiment actuel !). En outre, l’avis rappelle que, selon la CRMS, le bâtiment ne mérite pas démolition, mais que « sa structure pourrait valablement participer à une opération de reconversion et de (re)composition urbanistique et architecturale ».
La Commission de Concertation ajoute également que, si démolition il y a, celle-ci devrait permettre le développement d’un projet plus respectueux de l’îlot, permettant notamment sa dédensification. Or, le projet dont il est question « y maintient une emprise excessive des constructions ». Enfin, la Commission pointe les nombreuses dérogations demandées (tant au PRAS qu’au RRU) qui démontrent que le projet ne répond au pas principe de « bon aménagement des lieux ».
L’avis de la Commission de Concertation (p. 3-16)