La Commission européenne renonce à son projet immobilier rue de la Loi

La Commission européenne renonce à son projet immobilier rue de la Loi

Une bonne nouvelle de plus pour le quartier européen !

Après l’annonce du refus de permis pour le projet de tour de bureaux « Realex » du promoteur Atenor, voilà que la Commission européenne renonce à son projet sur l’îlot 130. Ce projet de près de 200.000 m² de bureaux sous forme, notamment, de deux tours de 114 et 165 mètres (!), allait totalement à l’encontre des principes d’une ville à échelle humaine et mixte.

La Commission européenne, qui, pour rappel, a fortement revu à la baisse ses besoins de bureaux (- 200.000 m²), doit fondamentalement revoir sa stratégie immobilière et faire preuve d’exemplarité. Dans le cas de l’îlot 130, tout nouveau projet devra reposer sur la rénovation du bâti plutôt que la démolition-reconstruction (pour des raisons environnementales) et accueillir des fonctions et des logements publics accessibles et abordables (puisque la Commission européenne est une institution publique).

A l’échelle du quartier, l’abandon du projet de la Commission européenne confirme (si besoin en était) la « mort » du PAD Loi et la nécessité pour la Région de changer de méthode afin d’atteindre l’objectif de rendre le quartier de la rue de la Loi plus urbain et plus habitable : diversité des fonctions, logements accessibles, mobilité sûre et confortable pour tous les usagers ; le tout à une échelle humaine respectant le principe de « ville de proximité ».

La première chose à faire, sans devoir attendre un éventuel nouveau projet de PAD, est de requalifier les espaces publics en commençant par rééquilibrer les usages (moins de voitures, plus de place pour les piétons et les cyclistes). Une demande formulée par l’ARAU depuis plusieurs années et qui est un préalable à tout plan visant à rendre le quartier habitable.